L'association de Sauvegarde du Paris Historique, à Paris depuis 1961, a publié dans sa lettre de mai-juin à ses adhérents la lettre que nous avons adressée au Président du Conseil Général. La Société de Protection du Patrimoine et de l'Environnement Français, à Paris depuis 1901, nous a demandé quatre photographies des galeries. Les associations des Amis de Clamart, et du Vieux Châtillon, villes voisines de la nôtre, nous assurent de leur soutien. Nous les en remercions. (29/04/2012).
La destruction des galeries en étoile n'a pas évolué depuis début février (12/05/2012).
L'OPDH ne fera pas d'étude hydrologique du site. Par contre, elle aurait commandité un rapport d'huissier pour prouver qu'il n'y avait pas d'eau, que les galeries étaient sèches.
La mairie a ouvert le puits de la Fontaine des Chevillons. Elle a nettoyé le tuyau qui relie le puits à la Fontaine. Nous y avons repéré l'arrivée du petit aqueduc qui semble venir de l'Ecole Normale. (25/05/2012)
Il semble que la démolition de la grande serre n'ait pas évolué depuis février 2012 (30/06/12).
Nous avons appris par l'INRAP (Institut National de Recherche Archéologique Préventive) que des ouvrages souterrains pouvaient être protégés en tant que Monuments Historiques, et non archéologiques. Nous venons donc d'en faire la demande à Madame la Directrice de la DRAC d'Ile-de-France.(30/06/12)
Mais l'OPDH est toujours aussi volontaire pour installer les places de parking. Rien n'a changé.
Pourtant n'oublions pas que la galerie Y ramenait l'eau de la source située sous la cafétéria (voir le 2ème plan de la rubrique Documents), jusque la Fontaine du Clos des Chevillons sur la Coulée Verte et vers les aqueducs. Bien sûr, elle est presque tarie. Mais que vont devenir ces places de parking sur un sous-sol aussi problématique? Vers où partent les eaux de la source aujourd'hui?
Que reste-t-il des galeries K et M, du renfoncement N, situées sous la partie est de la grande serre?
Nous avons repéré dans le parc la position du carrefour des aqueducs grâce à une aimable autorisation de l'OPDH. Une personne en-dessous dans l'aqueduc tapait sur la plaque du regard, et les autres au-dessus la repéraient au son. Il est situé 0,60m plus vers le sud que ce que nous avons dessiné sur notre plan, celui où les galeries sont colorées en bleu et orangé (voir 2ème plan de la rubrique Documents; ce plan est précis le plus souvent à 50cm près).
La mairie de Fontenay-aux-Roses recherche comment se fait la circulation des eaux souterraines. Avec un colorant vert versé dans le regard de la galerie sud, on a pu prouver que les eaux de cette galerie allaient jusqu'à la source S2, puis de là vers la source située plus bas le long du grillage, c'est à dire la mare aux poissons, et encore plus bas vers les riverains en aval de l'autre côté de la rue René Isidore.(voir 1er plan des Documents) (08/07/2012).
M. C.Dupuy, Président de l'OPDH et Vice-Président du Conseil Général, a qui nous avions fait un ultime recours pour sauvegarder les vieilles galeries en étoile, nous a répondu par lettre du 9 juillet 2012 que, "...après un ultime examen du dossier, il ne lui apparaît plus possible de modifier le programme en cours, ...que ces vestiges n'étaient pas suffisamment exceptionnels pour être protégés, ...que tous les ouvrages qui devaient être détruits l'ont été...,". (20/07/12)
Nous avons répondu que tout n'est pas détruit, que nous souhaiterions quand même
- rechercher la source sous l'ancienne cafétéria, car on aperçoit des murs qui s'enfoncent sous cette zone, et parce que, en 1991, les explorateurs avaient vu du vide derrière l'effondrement
- accéder à la goulotte en pierre de partage des eaux en X qui avait tant étonné les anciens en 1759 (il n'y a que peu de gravats à enlever)
- retrouver le puits Devin dans la rue Boucicaut et le début de la galerie nord qui se dirige vers le bâtiment B, et ce avant que les travaux du chantier ne soient terminés
et, pour ce qui est en dehors de la propriété de l'OPDH, dans la partie sud du parc de l'ancienne Ecole Normale,
- accéder à la citerne de 100m3 par la galerie Est
- examiner l'extrémité sud de la galerie sud. (18/08/2012)
L'association Paris Historique a demandé à Karine Berthier, Conservateur du Patrimoine et spécialiste des réseaux hydrauliques anciens, d'étudier le dossier de Fontenay-aux-Roses. Karine Berthier a écrit le 6 août que le réseau hydraulique de Fontenay-aux-Roses était exemplaire, que ce genre de réseau était maintenant très rare.
" ...A Fontenay-aux-Roses, le nom même de la commune renvoie au terme de "fontaine", c'est à dire à la présence de sources...
...Toujours en rive gauche, à Fontenay-aux-Roses, la mention d’une galerie servant à drainer et conduire les eaux de ruissellement et de sources, apparaît dans un acte notarié de la seconde moitié du XVIIe siècle. Un aménagement un peu semblable, un réseau hydraulique formé de plusieurs galeries, a été retrouvé à Villeneuve-le-Roi. Il s’agit là aussi d’un système de captage de sources mis en place vraisemblablement à la même période.....
"La permanence des réseaux hydrauliques
A l’origine de l’ensemble de ces aménagements hydrauliques, en ville ou bien à la campagne, les fontainiers ont cherché à capter les eaux de source au moyen d’aqueducs, c’est-à-dire de galeries souterraines, donc par gravité, mais la distribution finale se fait par des tuyaux. Mis à part les vestiges monumentaux qui subsistent dans la vallée de la Bièvre, avec en premier lieu l’aqueduc Médicis, avec de nombreux regards, peu de sites ont été conservés et étudiés. La permanence du site de Fontenay-aux-Roses demeure exemplaire. Ainsi l’étude et surtout la datation de ces vestiges d’adductions est donc d’une grande importance pour la compréhension de l’occupation et du développement du terroir au XVIIe siècle. Il sera ainsi possible de connaître la technique des fontainiers franciliens et d’établir des comparaisons avec d’autres réseaux, comme celui de Villeneuve-le-Roi, toujours accessible et mis en valeur." Extrait de : Captage de sources en vallée de Bièvre
Aujourd'hui, les galeries en étoile ont disparu et les places de parking presque terminées. L'entrée des galeries est bouchée avec de grosses pierres et un grand chien de race "berger allemand", attaché à une corde, surveille le chantier de l'OPDH. Il aboie quand on s'approche du grillage près du portail place Sainte-Barbe. (25/08/12)
FIN DES GALERIES EN ETOILE
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L'OPDH avait prévu de creuser un puits de visite à la limite entre les galeries en étoile et la galerie ouest, une fois les places de parking terminées, afin de rendre accessibles les aqueducs. Mais là se trouve le tuyau de l'auge recouvert par l'eau photographié en 2011 avec peut-être les grandes pierres qui constituaient l'auge sur son pourtour. On aperçoit ce tuyau sur une photo de 1991 sur ce site Internet.... Au temps des fontainiers, sculpter un tuyau de fontaine était tout un art. L'OPDH a accepté de suspendre les travaux pour que nous puissions conserver ce tuyau, mais nous ne savons pas où se fera ce puits de visite.
Les étudiants du CROUS feront leur entrée sur le site dans quelques jours.(03/09/12)
J'ai commencé, avec le concours de spécialistes, l'écriture d'un ouvrage décrivant ces 100m de galeries souterraines, soit les deux réseaux, le réseau en étoile disparu et le réseau d'aqueducs. Nous y décrirons leur circuit, leur histoire, leur fonction avec bien sûr de nombreuses photographies et plans...Colette Junier (14/09/12).
Madame l'Architecte des Bâtiments de France nous a informés que les galeries souterraines d'adduction d'eau du site de l'ancienne Ecole Normale Supérieure avait fait l'objet d'une Etude de Protection au titre des Monuments Historiques fin juillet 2012. Il s'agit déjà d'une sélection très difficile. Les galeries en étoile obtiendront-elles cette reconnaissance à titre posthume? (15/09/12)
Pascale Autran a écrit dans le journal Le Parisien du 12 septembre un nouvel article intitulé : "Les galeries souterraines bientôt classées?". Cet article est lisible dans la rubrique Documents, en dernière position. A savoir que l'OPDH-92 aurait réparé les voûtes des galeries en étoile si l'Etat le leur avait demandé. Mais l'Etat ne leur a commandé que la réalisation de places de parking. (16/09/12)
ESSAYONS DE FAIRE CLASSER CE QUI RESTE DE GALERIES AFIN QU'ELLES SOIENT PROTEGEES DANS L'AVENIR...
AU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES? DE VESTIGES ARCHEOLOGIQUES?
Publié dans le dernier Fontenay Magazine N°377 du mois d'octobre 2012, en page 27
" Le saviez-vous ?
Le sous-sol de l'ancienne ENS est parcouru par des galeries souterraines dont la longueur totale dépasserait 50 m. Datant au moins du XVIIIème siècle, ce système hydraulique (comprenant galeries, citerne et aqueducs) propre à certaines demeures importantes permettait de drainer et de capter les eaux de ruissellement et de sources. Patrimoine fontenaisien, la Ville souhaite qu'elles soient conservées et mises en valeur."
Nous remercions Monsieur le Maire pour cet engagement et espérons une concrétisation rapide de ce souhait.(09/10/12)
Un filet d'eau coule actuellement sur le sentier du Clos des Chevillons, sous la première passerelle en descendant le sentier. On le rencontre en amont de la fontaine du même nom, et en aval de la zone des serres de l'ancienne Ecole Normale Supérieure qui alimentait cette fontaine. Ce filet d'eau serait plus abondant depuis la réalisation des parkings. Il est irrégulier. (15/10/12)
Pour qu'un réseau hydraulique souterrain soit inscrit au titre des Monuments Historiques, il faut décrire son ampleur, sa fonction et sa finalité. Mais nous ne connaissons pas encore la fonction du réseau de Fontenay-aux-Roses : alimente-t-il le château de Sceaux? est-il un simple affluent de la Bièvre? Quant à l'intérêt scientifique d'un tel réseau, cela ne serait d'aucun poids pour la décision de protection. Il sera donc difficile de le protéger au titre des Monuments Historiques.
Le sera-t-il en archéologie? Les galeries elles-mêmes, leurs murs, leurs voûtes, seraient alors concernées, et non leur fonction....Mais jusqu'à maintenant, elles n'ont pas encore bénéficié de cette protection.
Et pourtant,"rien n'est perdu", m'a-t-on dit...
Nous continuerons donc à demander la protection de ces galeries souterraines d'eau de source. (17/10/12)
La mairie de Fontenay-aux-Roses aurait adressé en septembre 2012 un courrier au Conseil Général, Direction des Parcs et des Jardins, demandant de bien vouloir étudier l'hydrologie du site : pourquoi la fontaine du Clos des Chevillons présente une forte baisse de débit, et pourquoi il existe une résurgence sur le sentier du même nom au niveau de la passerelle toute proche. Ce courrier était accompagné de la lettre d'un riverain datée de janvier, mais elle ne mentionnait pas les travaux de l'OPDH en amont de la fontaine. En fait, parce que cette fontaine serait située sur une bande de quelques mètres de large appartenant au domaine public, donc communal, le Conseil Général ne serait pas concerné, mais uniquement la mairie.(25/10/12)
La Visite du Chantier de la résidence étudiante aura lieu le 15 novembre 2012 à 17h30. Seront présentes toutes les personnalités qui ont oeuvré pour ce site. Nous espérons que sera posée la question de sauvegarde des galeries souterraines. (03/11/12)
La fontaine du Clos des Chevillons est une des plus anciennes fontaines de la ville. En 1629, la moitié des eaux qui l'alimentait fut vendue et récupérée sur la conduite en amont de la fontaine. De là date probablement l'installation de la goulotte qui partage les eaux en deux moitiés précises. Cette goulotte serait située (d'après le pl an de 1759, mais nous n'avons pu le vérifier visuellement) au point X sous le mur d'enceinte est-ouest de l'ancienne Ecole Normale : l'eau, dont la source était située, toujours d'après le plan de 1759, sous la cafétéria disparue, descendait sur une pierrée sous les serres puis jusque la goulotte. De là, une moitié des eaux continuait "en droiture" vers la fontaine au sud de l'autre côté du mur, et l'autre moitié vers l'auge des galeries en étoile à l'est. (10/11/12)
Un nouveau plan avec les trois bâtiments actuels A, B, et C du site de l'ancienne ENS, sur lequel nous avons positionné la source, l'auge, la mare, la ruelle décrits en 1759, les pierrées, les rues voûtées, ainsi que les aqueducs qui ont remplacé la mare, tous visités en 1991 et 2011, vient d'être affiché en première place de la rubrique Documents. Il est complété par le plan de 1759 dans son intégralité que nous avons affiché en dernière position dans la rubrique Découverte et histoire.(10/11/12)
Des "scientifiques", tels des Conservateurs de Patrimoine, Conservateurs de Jardins Anciens, Spécialistes de Jardins Anciens, ..., demandent la protection des galeries souterraines de Fontenay-aux-Roses. Beaucoup de réseaux hydrauliques anciens ont disparu. Ils deviennent rares. On y rencontre une source, une longue pierrée, une épaisse goulotte en pierre, un puits, une citerne même, un aqueduc voûté qui se termine par un tuyau, une fontaine, donc de l'eau qui descend par gravité,.... Mais comme tout ce qui est souterrain, ils sont plus difficiles à voir, donc plus difficiles à protéger. (12/11/12)
La Visite du Chantier de la Résidence Universitaire le 15/11/12 a eu lieu dans l'allégresse générale. Tous les officiels se sont félicités du bon travail accompli. Puis quand Aurélia Rostaing, conservatrice archiviste, et moi-même avons tenté de témoigner de l'existence du réseau hydraulique ancien du site devant les micros, ceux-ci ont très rapidement été coupés. Et pourtant cette résidence universitaire porte le nom d'Olympe de Gouges, femme de lettres qui a tant défendu la liberté des femmes... Mais nous avons alors distribué les cartes postales représentant le carrefour des aqueducs sur lesquelles était inscrite l'adresse du site Internet des galeries souterraines, soit sur google "les aqueducs de Fontenay-aux-Roses". Elles ont été très bien accueillies.
Etaient présents ou représentés : Pierre-André Peyvel, préfet des Hauts-de-Seine, Jean-Paul Huchon, président du Conseil Régional d'Ile-de-France, Patrick Devedjian, Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, Christian Dupuy, président de l'Office Public Départemental des Hauts-de-Seine, Pascal Buchet, maire de Fontenay-aux-Roses, François Bonaccorsi, Directeur du CNOUS, Françoise Bir, Directrice du CROUS de l'Académie de Versailles.
Patrick Magendie, architecte missionné par l'OPDH pour la rénovation de la résidence universitaire, affirme qu'il a été fait en sorte que les galeries en étoile seraient récupérables sous les places de parking. La galerie Y, de direction nord-sud, qui descendait de la source sous l'ancienne cafétéria jusqu'au mur d'enceinte, aurait été remplie de sablon. Des plaques de béton auraient été posées au-dessus des voûtes partiellement effondrées des galeries en étoile. Avons-nous bien compris? Nous demandons à l'OPDH une confirmation de ces bonnes nouvelles, et si elles s'avèrent exactes, nous le remercions vivement d'avoir pris ces précautions.
On trouve deux grandes flaques d'eau, dont l'une présente presque un cm de hauteur, dans le sous-sol du bâtiment B, bâtiment qui vient d'être rénové par l'OPDH. D'où vient cette eau ? De la source dont on a détruit les galeries d'écoulement ? (21/11/12)
François Dumas, étudiant à l'ESITC de Cachan, Ecole Supérieure d'Ingénieurs des Travaux de la Construction, débute l'écriture d'un mémoire sur les galeries souterraines de Fontenay-aux-Roses.
Nous en sommes très heureux et l'en félicitons. (08/12/12)
Nous n'avons pas encore eu confirmation écrite par l'OPDH des précautions qu'ils auraient prises pour ne pas détruire complètement les voûtes des galeries en étoile au moment de la réalisation du parking. Ils avaient cassé ces voûtes partiellement fin janvier 2012 pour venger une personne de chez eux qui avait eu un accident le 13 décembre 2011 et qui avait mis son pied dans un trou de galerie sur le chantier. Ils n'ont pas répondu à notre mail.
Il est vrai néanmoins qu'au niveau de la cave et du pilier, la voûte a bien été descendue de 1m de hauteur en la frappant avec la pelle mécanique tout près de l'entrée des galeries contre le mur à l'intérieur de la grande serre... Et comme cette cave avait une hauteur de 1,60m mesurée en 1759 et qu'elle n'était pas comblée de terre à cet endroit, le pilier a dû être, hélas, bien écrasé.(08/12/12)
L'OPDH a bien cassé les voûtes des galeries en étoile et n'a pris aucune précaution pour les préserver par des plaques de béton comme on avait cru comprendre à la réunion du 15 novembre 2012. Les plaques de béton, en fait, sont réservées pour les aqueducs qu'il avait été convenu le 12/12/11 de conserver.
Mais beaucoup d'entre nous espérons encore retrouver un jour les galeries en étoile sous les places de parking....
Les galeries en étoile sont appelées ainsi parce qu'elles sont disposées en étoile, avec un carrefour central, le point L, d'où partent différentes galeries, les galeries O, K, M, dans différentes directions. Ces galeries O, K, M, ont certainement été crées pour drainer le sol très humide, et ce dans des temps très anciens. Elles ont ainsi permis de retrouver la source située en amont. Une fois la source repérée, source qui avait alors un débit très important d'au moins 4m3/h, une galerie a été creusée dans la ligne de pente, directe, pour alimenter la Fontaine du Clos des Chevillons sur la Coulée Verte.
Cette galerie Y, où s'écoulait l'eau de la source à la fontaine, a bien été retrouvée vide, non comblée, en 2011 et on devrait y retrouver une pierrée au sol comme décrite en 1759. C'est peut-être cette pierrée, si elle est recouverte de pierres plates, qui permet encore à un peu d'eau de s'écouler malgré tous les effondrements sur le parcours.
Mais les autres galeries O, K, M, et la cave R ont été retrouvées comblées aux 3/4 de leur hauteur en 2011. Comme on le voit sur les photos, elles sont comblées d'une terre ocre foncé très homogène. On les visite à 4 pattes ou en rampant. Ce qui signifie que même si l'OPDH s'est acharné à en casser les voûtes, on pourra certainement en retrouver les murs plus tard en ouvrant par en haut et en cassant les places de parking, puis à reconstruire les voûtes ensuite. C'est souvent ainsi que sont construites les galeries des réseaux hydrauliques : on creuse des tranchées dans le sol sur des km, puis on réalise les voûtes.
De plus la galerie de la buse, ou galerie XT, n'est pas située sous le parking mais plutôt très proche ou sous le mur d'enceinte de l'ancienne ENS. Elle sera sans doute récupérable, avec sa goulotte en pierre pour partager les eaux et la trappe en bois du regard X.(18/01/13)
Ci-dessous quelques mots de Frédéric Sichet, spécialiste et expert des Jardins Anciens :
"...les plus grands experts commencent à se mobiliser sérieusement en France sur les questions de protection et sauvegarde du patrimoine hydraulique qui est une chose totalement délaissée depuis toujours. D'autres luttes comparables à celle de Fontenay-aux-Roses ont lieu ailleurs. Nous en commençons une à Chantilly pour sauver une partie du réseau hydraulique du Grand Condé (1680) et le grand réservoir de stockage des eaux qu'il avait mis en place. D'autres batailles ont été perdues il y a bien longtemps : Rungis, Versailles et St Cloud dont les réseaux ont été détruits...". (25/12/12)